Race, génétique, individu

🐶 Dans cet article, je vais te parler de génétique mais aussi d’individu. Pourquoi ce sujet ? Parce que j’estime qu’on n’entraîne pas un chien de travail et un chien de famille de la même manière.

➡️ Regardons d’abord ce qui caractérise un chien de travail : il a une motivation (au travail) à toute épreuve, les répétitions ne sont pas un problème pour lui, et son focus tâche est important.

➡️ Du côté du chien de famille on observe que: sa motivation dépend souvent de l’activité ou des renforçateurs, il peut se lasser des répétitions, et son focus tâche dépend de l’environnement.

💡 Abordons maintenant la notion de génétique. Chez le malinois par exemple, on va rencontrer une motivation sans faille, c’est le bon soldat qui ne fait pas ou peu de déductions, et la répétition des tâches est un facteur rassurant. Chez les races de chasse, le simple fait de chercher est auto-renforçant et il ne cessera que difficilement ce comportement (exemple le working cocker qui se déplace avec des mouvements rapides lui permettant de couvrir une grande surface de recherche en peu de temps). Chez les races de compagnie, au niveau des capacités de concentration et de la motivation, il faudra prendre en compte de la race et/ou des origines (exemple: les chien des rues auront motivation sur la nourriture importante et un fort instinct de survie).

🐕 De quelle manière la prise en compte de l’individu est-elle primordiale? Lorsqu’on se penche sur la cognition canine, on observe qu’avec les chiens avec haut taux de déduction (ils réfléchissent baucoup), il faudra faire attention aux répétitions. Ils auront rapidement tendance à s’ennuyer et varier les exercices limitera le fait qu’ils utilisent leur cerveau au lieu de leur nez. Pour les chiens forts en mémoire, ils mémoriseront les lieux, caches, mais aussi les erreurs commises, rendant la planification des entraînements plus chalenge. S’adapter à chaque individu, en fonction de sa cognition, sa motivation, sa race, te permettra d’être un meilleur entraîneur et d’obtenir des résultats plus rapidement.

⚠️ Il est important d’adapter la méthodologie (à l’individu en face de nous), la durée de sessions d’entraînement, d’identifier les renforçateurs pour une motivation optimale, d’identifier les points faibles (concentration, durée des entraînements, désignation, motivation dans la recherche) afin de progresser dans les meilleures conditions Et attention surtout à ne pas arriver au point de rupture (baisse de motivation, le chien ne veut plus travailler, fatigue mentale). La clé du succès est de connaître son chien et pour un entraîneur, de connaître le chien qu’il a face à lui.