Pollution
Avant d’entrer dans le vif du sujet et de commencer à pratiquer avec votre chien, il nous reste un sujet important à aborder afin d’éviter toute confusion pour votre compagnon, mais également rendre l’apprentissage plus serein… la pollution de l’environnement.
Il y a quelques règles à respecter lorsqu’on travaille en détection :
• Lors de la préparation de la cache, vous devrez disposer l’odeur dans un support (paille découpée, petite boîte, inhalateur, etc). Pour ne pas polluer vos doigts, il vous faudra manipuler l’odeur cible en portant des gants ou en la manipulant avec une pince (brucelle ou pince à épiler). Comme abordé précédemment, l’odeur des huiles essentielles est tenace, et ce bien après un lavage de main. Cette pollution pourrait compromettre votre entraînement.
• Au moment de poser l’odeur dans la zone de recherche, que ce soit en intérieur, extérieur, dans les contenants ou sur le véhicule, assurez-vous que vous touchez le moins possible l’environnement. Otez les gants que vous avez utilisés pour manipuler l’odeur pour être certain de ne pas polluer votre future zone de recherche.
• Et si la zone est polluée… pas de panique ! Prenez du vinaigre blanc, appliquez-en sur un chiffon et passez-le sur la zone polluée. Attendez au moins 30 minutes avant de poser une nouvelle cache pour votre recherche. Pour les impatients, utilisez de l‘isopropanol. Il s’agit d’alcool à 99,9%. Nettoyez la zone polluée en utilisant un chiffon propre ou du papier ménage, imbibé avec de l’isopropanol, attendez quelques secondes que ça s’évapore, et c’est tout bon. Sur des surfaces plastiques, en ajoutant un bon bain de soleil, vous devriez être débarrassé de toute pollution. Le risque le plus élevé se trouve sur les contenants. Certaines matières comme le carton ou le plastique gardent l’odeur longtemps. Si vous utilisez des boîtes en carton par exemple, mettez l’odeur toujours dans le même carton, ou jetez le carton que vous avez utilisé et prenez en un autre.
➡️Vous l’aurez compris, le meilleur moyen de limiter/éviter toute pollution d’odeur dans l’environnement de recherche est d’être méthodique. Ne vous précipitez pas et prenez le temps de procéder de façon à éviter toute contamination.
💡 Afin de stocker votre matériel au mieux, vous pouvez vous munir de différentes boîtes. Une boîte pour le matériel pollué (à laver) et une boîte pour le matériel “propre” (après lavage) sont le minimum à avoir afin de ne pas mélanger les odeurs, mais surtout ce qui est utilisé (et donc pollué) de ce qui est neutre. Pour stocker les cotons tiges utilisés, des bocaux types confiture feront parfaitement l’affaire, sans oublier d’indiquer quelle odeur qu’ils contiennent. Et pour terminer, je fais de même en séparant la patafix utilisée de celle qui est neuve.
À la fin de votre recherche, n’oubliez pas de retirer l’odeur de la zone de recherche. Quand vous souhaitez effectuer une nouvelle recherche intérieure, attendez quelques jours ou changez de pièce pour être certain qu’il n’y ait pas de molécules d’odeur résiduelle. Toujours dans un souci de limiter la diffusion d’odeurs non désirable, vous pourrez les stocker dans des petites boîtes hermétiques, avant leur prochaine utilisation.
Boîte hermétique de la marque Pelikan – aucune chance que les odeurs ne filtrent lors du stockage. Idéale pour se créer son propre kit de matériel de nosework : étanche à l’eau, on peut enlever les morceaux de mousse pour créer les emplacements. Personnalisation 100% garantie !